Origine de la Journée du 2 octobre et actions proposées
Le 2 octobre de chaque année, L’ONU invite tous les Etats Membres, les organismes du système des Nations Unies, les organisations régionales et non gouvernementales ainsi que les individus à célébrer la Journée internationale de la non-violence, notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation.
Origine de la Journée Internationale de la non-violence du 2 octobre
Origine de la Journée Internationale de la non-violence du 2 octobre
En Juin 2007, dans le cadre de la décennie pour une culture de paix et de non-violence au profit des enfants du monde, l’assemblée générale de l’ONU a décidé de célébrer la Journée internationale de la non-violence le 2 octobre de chaque année. L’ONU invite tous les Etats Membres, les organismes du système des Nations Unies, les organisations régionales et non gouvernementales et les individus à célébrer de façon appropriée la Journée internationale de la non-violence, notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation. L’ONU met en avant 8 axes de travail :
- renforcement d’une culture de la paix par l’éducation
- promotion et développement économique et social durable
- promotion et respect de tous les droits de l’homme
- égalité entre les femmes et les hommes
- participation démocratique
- développement de la compréhension
- tolérance et la solidarité
- soutien de la communication participative et de la libre circulation de l’information et des connaissances
- promotion de la paix et de la sécurité internationales.
Contributions du CENAC
Contributions du CENAC
Une culture de non-violence se caractérise, pour le Centre pour l’action non-violente (CENAC), par la mise en avant de valeurs et d’attitudes : le respect de soi, d’autrui et de l’environnement. Elle vise aussi à ne pas rester passif devant les injustices.
Le 2 octobre 2011, le CENAC a diffusé une brochure regroupant les témoignages de ses membres actifs et actifs, 2011 étant l’année des bénévoles en Europe. Il leur a été proposé de s’exprimer sur leur engagement au sein de l’association. Une manière de valoriser leur contribution à la vie du Centre et de parler autrement de la non-violence.
En 2007, pour la Journée internationale de la non-violence, le Centre, en collaboration avec le Conseil Suisse pour la paix (Schweizerischer Friedensrat) a organisé à la Maison du Peuple à Lausanne une soirée publique autour de la pensée de Gandhi. Ce fondateur de la non-violence, y passa en 1931 lors de sa visite en Suisse. Le 2 octobre 2008, le CENAC a invité une vingtaine d’organisations en vue de mettre sur pied un collectif romand pour la paix et la non-violence en Suisse et à l’étranger. En fin de soirée, la Caravane des femmes pour la Paix a été accueillie. Le document sur "Bil’in " a également été projeté. Ce village fait partie du réseau international pour le soutien à la résistance populaire palestinienne non-violente. Il a aussi été question d’organiser un salon des initiatives et projets de non-violence et de paix. Celui-ci n’a jamais pu voir le jour.
En 2009, l’association a organisé une conférence sur le thème de la non-violence et de l’interculturalité.
Pour soutenir la Décennie internationale pour la non-violence 2000-2010, décrétée par l’ONU, le CENAC a notamment mis sur pied deux expositions. La première, "Un poing c’est tout ?", s’adresse aux adultes et aux enfants dès 12 ans. L’exposition cherche à susciter une prise de conscience et à favoriser un changement d’attitude par rapport aux phénomènes de violence. La seconde, " Ni hérisson, ni paillasson ", est destinée aux jeunes enfants de moins de 12 ans. Cette exposition en kit a pour but d’illustrer, par des animaux ou des objets " totems ", un certain nombre d’attitudes et de comportements très courants qui, dans la vie quotidienne, provoquent, facilitent ou aggravent la violence.
Action de sensibilisation 2014 – La non-violence, pour moi, c’est aussi ça
Action de sensibilisation 2014 – La non-violence, pour moi, c’est aussi ça
Pour l’année 2014, le CENAC a lancé sur les réseaux sociaux une action de sensibilisation. Elle a consisté en la publication d’une photo suggérant ou illustrant la non-violence. L’intention était le partage, avec le plus de monde possible, et ainsi transmettre autour de soi sa propre conception de la journée.
Le CENAC a choisi une photographie d’une fresque du mur de Berlin pour les différentes interprétations que l’on peut lui donner, tant par sa signification réelle que par ce qu’elle suggère, hors contexte, à chacun-e d’entre nous. Il a aussi publié un dossier d’information sur l’événement.
Action pédagogique 2013 – Le théâtre forum pour aborder les conflits
Action pédagogique 2013 – Le théâtre forum pour aborder les conflits
Pour l’année 2013, le CENAC a édité le livret pédagogique "Le théâtre forum pour aborder les conflits". Celui-ci s’adresse aux écoles. Il peut néanmoins être utilisé pour d’autres publics.
Ce livret a été conçu sur une idée originale de la Coordination française pour l’éducation à la non-violence et à la paix. Il vise à animer la Quinzaine de la paix (21 septembre) et de la non-violence (2 octobre).
Action pédagogique 2012 – Une activité autour de Janusz Korczak
Action pédagogique 2012 – Une activité autour de Janusz Korczak
Réaliser un cahier de doléances et de propositions autour de Janusz Korczak
L’année 2012 est l’année internationale de Janusz Korczak, grand pédagogue polonais et père fondateur des droits de l’enfant ; elle célèbre les 100 ans de son premier orphelinat et les 70 ans de sa mort.
Pour la Quinzaine de la non-violence et de la paix 2012, un livret pédagogique a été édité en relation avec l’année internationale de Janusz Korczak. Il propose de réaliser un cahier de doléances et de propositions pour découvrir l’histoire de Janusz Korczak.
Cette activité d’éducation à la non-violence et à la paix autour de Janusz Korczak s’adresse aux écoles, collèges, centres de loisirs et maisons de quartier. Elle contribue à réfléchir sur le sens de la non-violence et d’envisager le rôle qu’ils peuvent jouer en tant qu’acteurs ou actrices de paix.
Télécharger le livret pédagogique – Edité par la Coordination pour l’éducation à la non-violence
Marche internationale Jan Satyagraha 2012
Marche internationale Jan Satyagraha 2012
La marche Jan Satyagrah de 100’000 démunis et paysans sans terre vise à forcer le gouvernement indien à reconnaître le droit des familles paysannes et tribales à la terre, à l’eau et à la forêt. Cette marche est organisée par Ekta Parishad. Elle est l’une des branches de l’arbre de la révolution pacifiste, dont Gandhi planta les graines il y a 80 ans.
Jan Satyagraha 2012 ("force de la vérité") a débuté le 2 octobre 2011. Les points culminants sont le 2 octobre 2012, où se rassembleront 100’000 personnes à Dehli, et le 17 octobre 2012 (Journée internationale du refus de la misère).
Cette marche pour la souveraineté alimentaire est soutenue au niveau international, notamment au travers d’une pétition en ligne. D’autres actions non-violentes, dont un modèle de lettre à adresser au gouvernement indien, sont également proposées par Ghandi International.
Le 15 septembre 2012, dans le monde entier, 100’000 repas – The Meal – ont permis de récolter des fonds pour soutenir la marche Jan Satyagraha. Vu l’urgence de penser global et d’agir localement, les bénéfices sont également redistribués aux paysans locaux. En Suisse, de grands repas ont notamment été organisés à Genève, Sion, Berne, Nax, Vevey, Chambrelien. A Lausanne, trois cent personnes étaient présentes sur l’esplanade de Montbenon. Le CENAC y a réservé une table pour vingt personnes.
Les 29 et 30 septembre 2012, le CENAC a également participé à une marche organisée par des ONG de Haute-Savoie pour soutenir le mouvement Ekta Parishad. Près de 200 personnes ont marché d’Annecy à Genève pour remettre une pétition demandant à l’ONU et à l’OMC d’intervenir auprès du gouvernement indien.
La marche Jan Satyagraha 2012 a été précédée par la marche Janadesh 2007. Cette marche a duré un mois sur 340 km, reliant Gwalidor à Dehli. Elle a regroupé 25’000 personnes représentant les communautés de toute l’Inde. Elle a par exemple rendu possible l’adoption d’une loi forestière protégeant les populations indigènes en Inde.
En vue de Jan Satyagraha 2012, il a aussi été décidé en 2010 de former 6’000 jeunes en Inde, pour qu’ils deviennent des leaders. Ces jeunes sont ensuite amenés à marcher de village en village pendant trois jours, pour échanger avec les villageois, comprendre leurs problèmes et les motiver pour qu’ils se joignent au mouvement.
Cet événement international suggère une économie non-violente. Pour aller plus loin, lire la brochure « Vers une économie non-violente : Compte rendu du colloque international organisé à Bhopal, du 20 janvier au 3 février 2010 ». Cette brochure est disponible au service de prêt du CENAC.
Il existe également un Groupe de soutien à Genève d’Ekata Parishad.