« Je crois profondément que rien de durable ne peut être bâti à partir de la violence ».
Mohandas Karamchand Gandhi
ACTION La non-violence, pour moi,
c’est aussi ça !
Postez une photographie illustrant ce que représente pour vous la non-violence sur les actualités de votre Facebook. Partagez la avec vos amis et participez ainsi à la Journée internationale de la non-violence.
La non-violence pour vous, c’est quoi ?
En Juin 2007, dans le cadre de la décennie pour une culture de paix et de non-violence au profit des enfants du monde, l’assemblée générale de l’ONU a décidé de célébrer chaque année la Journée internationale de la non-violence le 2 octobre, jour anniversaire de la naissance de Gandhi.
Gandhi, c’est qui pour moi ?
Mohandas Karamchand Gandhi est né en 1869 en Inde, pays alors sous domination britannique. Il est tenu comme un important guide spirituel de l’Inde et du mouvement pour l’indépendance de ce pays.
À l’école, il découvre la poésie indienne, dont un vers marquera vraisemblablement toute sa vie : « Si un homme te donne un verre d’eau et que tu lui rends un verre d’eau, ce n’est rien. La vraie beauté consiste à rendre le bien pour le mal. ». La philosophie de la non-violence, l’ahisma, pratiquée par les adeptes de la religion jaïne le marquera aussi. Il étudie ensuite le droit à Londres et c’est là qu’il entend pour la première fois ces paroles du Sermon sur la Montagne attribuées à Jésus-Christ : « Aime tes ennemis et prie pour ceux qui te persécutent. »
Devenu avocat, il se rend en Afrique du Sud en 1893 et c’est là que, muni de son billet de train 1ère classe, il se fait déloger du wagon par un passager blanc indigné de la présence d’un homme de couleur. Gandhi refuse et doit descendre du train à la prochaine gare. Le lendemain, il veut prendre une voiture à cheval mais doit à nouveau céder sa place à un Blanc. Inébranlable, il refuse à nouveau et le cocher le frappe de son fouet. Ces expériences le choquent et le décident à rester à Johannesburg pour exercer sa profession en faveur de l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens. Parallèlement, il réfléchit à des formes de résistance non violentes faisant appel à des moyens non-violents […].
Lire la suite
Voir nos archives
La résistance non-violente, ça existe en Suisse ?
A l’occasion de la Journée International de la non-violence, nous souhaitons vous faire partager le dossier estival du Courrier, qui s’est consacré à différents mouvements sociaux non-violents. De région en région, traversant l’histoire, il est possible de découvrir ces récits qui ont agité la Suisse.
Nous avons aimé
Le coin des lecteurs
Nous proposons un large éventail d’ouvrages sur les questions de non-violence ainsi que sur Gandhi lui-même. Pour les jeunes et moins jeunes, d’ouvrages scientifiques aux livres illustrés pour les enfants, vous trouverez une belle documentation sur Gandhi et ses actions. N’hésiter pas à contacter le CENAC ou à vous glisser dans son Centre de documentation en ligne.
Le coin des curieux
Trop humain
Artistes des 20e et 21e siècles devant la souffrance au musée de la Croix-Rouge, Genève
07.05.2014 au 04.01.2015
Si l’art nous permet bien souvent de vivre des moments de délectation, il peut aussi se faire l’écho des heures difficiles et témoigner de la douleur des individus. Pour Trop humain. Artistes des 20e et 21e siècles devant la souffrance, le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Mamco se sont unis pour montrer un choix d’œuvres qui envisagent la souffrance infligée par des hommes à d’autres hommes.
Plus d’information sur l’exposition
Le rôle des émotions dans les conflits
Du 30 septembre au 30 octobre, le Centre interfacultaire en sciences affectives ( CISA) propose une série de visites-conférences de l’exposition «Trop humain. Artistes des XXe et XXIe siècles devant la souffrance» à voir actuellement au Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Plus d’information visites-conférences.
Au musée de l’Elysée, Lausanne
17.09.2014 au 04.01.2015
Charlie Chaplin doit-il continuer à faire du cinéma ou rejoindre les tranchées ? La polémique sur le non-engagement de l’acteur britannique aux côtés des siens éclate dès 1915. Alors au début de sa gloire, Chaplin est déjà confronté aux critiques. Vingt-cinq ans plus tard, ce sera à son tour de questionner les convictions morales et politiques à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
Plus d’information sur l’exposition