Le cercle restauratif a été enseigné à Lausanne et Genève par Dominique Barter qui l’a expérimenté dans les favellas de Rio. Le cercle a été promu à Genève par Oliver Rizzi Carlson. Il s’agit d’une méthode de résolution des conflits en groupe basée sur la justice restaurative et l’outil de communication non-violente.
Quand un différend surgit dans une communauté un membre de la communauté reconnu comme modérateur rassemble la communauté pour un entretien. Il écoute le plaignant reflète ses sentiments et besoins et demande à l’auteur du problème de redire ce qu’il a entendu. Puis il écoute l’auteur du problème, reflète ses sentiments et besoins et demande au plaignant de redire ce qu’il a entendu. Il procède ainsi avec tous les les membres de la communauté afin que tous en prennent conscience et assument leur part de la responsabilité dans ce qui est arrivé. Chacun est invité à répéter ce qu’il a entendu le concernant.
Cette prise de conscience permet de rétablit la relation entre les membres de la communauté grâce à la perception émotionnelle des sujets.
La sociocratie ajoute un complément pour le traitement du problème grâce à l’intelligence rationnelle.
Sur la base de cette compréhension mutuelle et collective le Modérateur pose l’objet du problème et demande qui pourrait proposer une solution qui pourrait être acceptée par tous. Si quelqu’un a une objection il fait une autre proposition en complément de la première en tenant compte des besoins exprimés. Ainsi de suite jusqu’à ce que plus personne n’ait d’objection et que chacun consente à la dernière proposition.
Cette dernière proposition pourrait être une forme de réparation mais bien souvent l’aveu de l’erreur ou de la faute commise suffit à rétablir la connexion.