Communiqué de presse du Centre pour l’action non-violente – 26.3.2019, 21h
Hormis les bravades négligeables d’une poignée de provocateurs cagoulés, la manifestation organisée à l’occasion du Sommet mondial des matières premières s’est déroulée dans une ambiance bon enfant, pacifique et festive, ce mardi à Lausanne. Quelque 300 personnes seulement y ont participé. L’heure et le lieu de rendez-vous prévus, 18h à la gare, étaient pourtant favorables à une vive affluence. On se souvient qu’il y a dix jours au même endroit, mais un vendredi matin, environ 12’000 personnes manifestaient pour le climat. Où sont-elles passées?
Directement liée aux besoins exponentiels de notre société de consommation ainsi qu’au développement de nouvelles technologies, l’exploitation prédatrice des ressources des pays du Sud est pourtant au cœur des enjeux climatiques: les violences physiques mais aussi économiques, sociales et environnementales que subissent les populations victimes de la «malédiction des matières premières» détruisent tant l’être humain que son environnement.
Consumérisme, commerce des matières premières, violence et enjeux climatiques sont étroitement liés. Comme l’affirmait un slogan ancien déjà: «Sans partage, pas de justice; sans justice, pas de paix; sans paix, pas d’avenir». Le bref texte ci-joint évoque quelques-uns des liens entre violence(s) et climat — également en relation avec l’appropriation des matières premières.
Lausanne, 26 mars 2019 Pour le Centre pour l’action non-violente (CENAC), Luc Vodoz
Pour en savoir plus, voir le texte « Violence(s) et climat – A propos des manigestations du 6 avril prochain: éclairage"