Demandons pardon (…) pour la violence à laquelle certains (chrétiens) ont eu recours dans le service de la vérité, et pour les attitudes de méfiance et d’hostilité adoptées parfois à l’égard des fidèles des autres religions, a déclaré le pape Jean-Paul II en 2000. Commentaire de Martin Aurell : « S’il n’est pas une condamnation formelle de la croisade, ce mea culpa s’y apparente ».
Le virage de la papauté sur cette question appartient à la vaste problématique interreligieuse : au cours du même pontificat, Rome a abandonné l’accusation de peuple déicide qui pesait sur le peuple juif ; d’un autre côté, l’idée de croisade s’apparente à celle de jihad.
Tout un contexte contemporain peut avoir motivé l’étude historique sans précédent que voici, désormais disponible au centre de documentation du Cenac.
Le résumé ci-dessous pointe en italiques les noms de quelques auteurs de l’époque pour permettre à ceux qui consultent ce livre de 407 pages de retrouver directement dans l’index les arguments critiquant les croisades.
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