Magnifique exemple d’engagement constant pour un monde plus juste et pacifié, François de Vargas n’a jamais cessé les combats que son grand sens de la justice le conduisaient à mener. Parmi eux, la résolution non-violente des conflits tenait une belle place. Aussi longtemps que ses forces le lui ont permis, il a fréquenté les assemblées générales et groupes de travail du CENAC. Merci de tout cœur et toute notre sympathie émue à sa famille.
Nous reproduisons ici l’article de Laurent Antonoff publié dans 24 Heures le 15.08.2021:
Le Lausannois François A. de Vargas s’est éteint le 11 août dernier dans sa 83e année. Après des études en théologie à Lausanne, il s’est engagé dans le combat pour le développement, les droits de l’homme, la résolution des conflits, le dialogue interculturel et interreligieux et déjà l’écologie, inspiré à la fois par Albert Camus et par l’Évangile. Il a été le secrétaire romand de la Déclaration de Berne (ONG travaillant sur les relations Suisse – tiers-monde, actuellement nommée Public Eye), puis il s’est investi dans la question des réfugiés et dans la lutte contre la torture.
François A. de Vargas a été l’un des concepteurs et ambassadeurs du Protocole international relatif à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, instaurant un système de visites régulières dans tous les lieux de détention par des instances indépendantes, signée à ce jour par plus de 140 États. Il a accompli des missions d’observateur dans les Balkans, dirigé l’association Appartenances à Lausanne (accueil de migrants), fondé avec d’autres l’Observatoire suisse du droit d’asile et des étrangers et Réintégration au lieu d’exil.
/24H – Laurent Antonoff – 15.05.21