Le 20 août 2013, l’humanité avait consommé la totalité du "budget écologique annuel" de la Terre. Depuis lors, nous vivons à crédit. Le Rapport Meadows nous rappelle que cela fait trente ans qu’il a tiré la sonnette d’alarme, en vain.
On dispose dorénavant d’une traduction française de la dernière version du célèbre Rapport Meadows : il s’agit de dresser un bilan, 30 ans après, des prévisions estimées dans les années 1970 sur la durabilité de la croissance.
Les scénarios sur le développement mondial réalisés avec le modèle informatique «World 3» tentent une fois de plus de sonner l’alarme sur les dangers d’une surexploitation des ressources naturelles par l’homme et sur ceux liés aux émissions de polluants. Le but est de réaffirmer l’idée que la croissance continue à négliger les limites physiques de la planète et que notre monde, qui est «fini», va au devant de l’effondrement.
Les auteurs sont unanimes: «La décennie qui vient de s’écouler a largement corroboré notre thèse selon laquelle le monde est déjà en dépassement.», p. 19.
L’ouvrage étant mis à jour en 2004, il peut être utilisé en classe afin de donner matière à penser aux élèves.
Les limites à la croissance (dans un monde fini). Le Rapport Meadows, 30 ans après, Donella Meadows, Dennis Meadows, Jorgen Randers ; trad. Agnès El Kaïm. – Paris : Éditions Rue de l’échiquier, 2012. – 425p.
Cote CENAC 301.31 MEA
Jour du dépassement, Global Footprint Network