La violence est un fait de la société et de l’individu dans la société. Pascal Tozzi nous rend attentifs à la capacité de chaque personne de résister à sa propre violence, d’observer une éthique de la non-violence, de faire un choix entre répliquer par la violence ou une attitude non-violente. Cette attitude ne cherche pas à dominer l’autre mais garde le respect de la personne sans toutefois accepter l’inacceptable.
L’auteur s’attache à débusquer la violence dans le dogmatisme et le fanatisme sur le plan social comme l’indifférence, les préjugés, l’intolérance sur le plan individuel. Il propose des alternatives par l’accommodation, l’évitement, la conciliation pour maintenir la relation. Sans hésiter à dire son sentiment et son besoin. Parfois faire appel à un médiateur en cas de conflit.

L’éthique de la non violence commence par l’empathie et la bienveillance à l’égard de l’autre. En cas de violence de notre part il est toujours possible d’offrir réparation, compensation, excuses. En cas de violence subie offrir le pardon plutôt que ruminer la vengeance. Il s’agit de traiter l’autre comme une personne et non un objet, lui reconnaître sa dignité d’être humain malgré le tort subi.
Michel Monod, 26 mars 2019

Référence complète :
Pascal Tozzi, Plaidoyer pour la non-violence, Le Pommier, 2016, 134 p. ISBN : 978-2-7465-1097-5
Cote CENAC : 301.632 TOZ
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